IL CPA CHIEDE ALL’UCI DI FARE DI PIÙ PER LA SICUREZZA DEI CORRIDORI pubblicato il 08/08/2020

THE CPA ASKS THE UCI TO DO MORE FOR THE SAFETY OF THE RIDERS

photo credit Ilario Biondi - ©BettiniPhoto

After the accident that characterized the arrival of the first stage of the Tour de Pologne, the International Riders Association asked the International Cycling Union to open an investigation to prosecute those who did not guarantee the safety of the athletes in the race. Waiting for an answer, not yet received, the union led by Gianni Bugno is keen to point out that the CPA delegate present at the races does not have the power to change a finish already approved by the Technical Commission and the UCI. Furthermore, the controls on the compliance of the arrivals with the regulations and the specifications for the organizers are the responsibility of the organizer and the UCI.

«Our delegate represents the meeting point between the riders and the organization, he is called into question for the extreme weather protocol and can act as spokesperson for the participants in the race but is not the person in charge of the safety controls. This is not a justification, but a necessary clarification given the many criticisms we have received and the numerous falsehoods that have been said in the last days. The CPA and our delegates are always at the forefront in defending the riders and their safety but they are the last link in the chain of the problems prevention that can arise in the race, not the first. For example, I ask myself: why do the teams not intervene to avoid the risky situations since they see the routes in advance and can avoid letting their “employees” take the start if they believe that the safety conditions are not sufficient? In addition, the Association of the Sports Groups, unlike us, has members within the Road Commission and can vote to change the safety regulations. And where is the UCI? We can no longer entrust the safety of the athletes to the good luck or hope that the organizer will act correctly. Strict rules and even stricter controls are needed. We are happy that Fabio Jakobsen has awakened, but it remains unacceptable that in a World Tour race there are still accidents like the one in which he was involved and in which he risked his life. We all lost on August 5th, and everyone bears a share of the responsibility in that accident. Either we are all finally working together, with a single vision, or nothing will ever change» explains the CPA president Gianni Bugno. «What happened in Katowice must serve to find a point of agreement between UCI, AIGCP, CPA, AIOCC to do something more. Rebounding accusations against each other does not change what happened and will not prevent it from happening again in the future».

The Deceuninck Quick Step team manager said the CPA is doing nothing for the safety of its associates. «I spoke to Patrick Lefevere on the phone and reminded him that the riders cannot change the regulations alone, that the teams have considerable power and should use it, unlike what they have done so far, to defend their members. Speaking of barriers, as CPA we have been asking for years that the barriers are approved and safe, we also reiterated this in the last meeting of the UCI Technical and Regulation working group, but so far our appeals have remained unheard. To those who tell us that changing the rules imposes higher costs on the organizers, we have always replied that the life of the athletes is worth much more and that if a race cannot be organized safely, then it should not be playedThere is people appointed by the regulation to evaluate the safety of the routes or the arrivals, if they are not sufficient or able to perform their work efficiently, we must change them» continues Bugno.

Prevention is better than cure, for this reason the International Rider Association, in the letter sent to the UCI Road Commission on 6 August asked, in addition to specific and updated regulations on the safety measures for the races, to avoid the downhill arrivals in massif group and more severe penalties for those who cause serious accidents, even knowing that the riders are already systematically sanctioned when they make mistakes.

«To make mistakes is human, but sometimes it can have serious consequences. The riders must be educated and we are the first to ask for exemplary punishments for those who make mistakes, but we expect the same professionalism from those who organize an event and from those who guide our movement. For this reason, I am waiting for an answer and a concrete commitment from the UCI to ensure the maximum safety for the riders during the competitions». 

LE CPA DEMANDE À L'UCI DE FAIRE PLUS POUR LA SÉCURITÉ DES COUREURS

Après la chute qui a caractérisé l’arrivée de la première étape du Tour de Pologne, l'Association mondiale des coureurs a demandé à l'Union Cycliste Internationale d'ouvrir une enquête pour déterminer les responsabilités de ceux qui n’ont pas garanti la sécurité des athlètes en course. Dans l'attente d'une réponse, non encore reçue, le syndicat dirigé par Gianni Bugno tient à rappeler que le délégué du CPA présent aux courses n'a pas le pouvoir de modifier une arrivée déjà approuvée par la Commission technique et l'UCI. Par ailleurs, les contrôles de la conformité des arrivées aux dispositions du règlement et du cahier des charges des organisateurs sont à la charge de l'organisation et de l'UCI.

«Notre délégué course représente le point de rencontre entre les coureurs et l'organisation, il est remis en cause pour le protocole conditions météorologiques extrêmes et peut agir en tant que porte-parole des participants à la course mais n'est pas le responsable des contrôles de sécurité. Ce n’est pas une justification, mais une clarification nécessaire étant donné les nombreuses critiques que nous avons reçues et les nombreux mensonges qui ont été prononcés ces derniers jours. Le CPA et nos délégués sont toujours en première ligne dans la défense des coureurs et dans la recherche d'une plus grande sécurité mais ils sont le dernier maillon de la chaîne pour prévenir les problèmes qui peuvent survenir en course, pas le premier. Par exemple, je me demande: pourquoi les équipes n'interviennent-elles pas pour éviter les situations à risque puisqu'elles voient les parcours à l'avance et peuvent éviter de laisser partir leurs "salariés" s'ils estiment que les conditions de sécurité ne sont pas suffisantes? De plus, l'Association des Groupes Sportifs, contrairement à nous, a des membres au sein de la Commission Route et peut voter pour changer les règles de sécurité. Et où est l'UCI? On ne peut plus confier la sécurité des athlètes à la bonne chance ou à l'espoir que l'organisateur agira correctement. Des règles strictes et des contrôles encore plus stricts sont nécessaires. Nous sommes heureux que Fabio Jakobsen se soit réveillé, mais il reste inacceptable que dans une course World Tour, il y ait encore des accidents comme celui dans lequel il était impliqué et dans lequel il a risqué sa vie. Nous avons tous perdu le 5 août et chacun porte une part de responsabilité dans cet accident. Soit nous travaillons enfin tous ensemble, avec une même vision, soit rien ne changera jamais» explique le président du CPA, Gianni Bugno. «Ce qui s'est passé à Katowice doit être utilisé pour trouver un accord entre l'UCI, l'AIGCP, le CPA, l'AIOCC pour faire quelque chose de plus. Rebondir les accusations les unes contre les autres ne change rien à ce qui s'est passé et n'empêchera pas que cela se reproduise à l'avenir».

Le responsable de l'équipe Deceuninck Quick Step a déclaré que le CPA ne fait rien pour la sécurité de ses associés. «J'ai parlé à Patrick Lefevere au téléphone et lui ai rappelé que les coureurs ne peuvent pas bouleverser les règlements seuls, que les équipes ont un pouvoir considérable et devraient l'utiliser, contrairement à ce qu'elles ont fait jusqu'à présent, pour défendre leurs employées. En parlant des barrières, en tant que CPA, nous demandons depuis des années qu’elles soient omologuées et sûres, nous l'avons également réitéré lors de la dernière réunion du groupe de travail Technique et Règlementaire de l'UCI, mais jusqu'à présent, nos appels sont restés sans réponse. A ceux qui nous disent que changer les règles impose des coûts plus élevés aux organisateurs, nous avons toujours répondu que la vie des athlètes vaut beaucoup plus et que si une course ne peut être organisée en toute sécurité, alors elle ne doit pas avoir lieu. Il y a des responsables désignés par règlement pour évaluer la sécurité des parcours ou les arrivées, si ces personnes ne sont pas suffisants ou capables de faire leur travail efficacement, il faut les changer» poursuit Bugno.

Mieux vaut prévenir que guérir, c'est pourquoi l'Association mondiale des coureurs dans la lettre adressée à la Commission Route de l'UCI le 6 août a demandé, en plus des règlements spécifiques et mis à jour sur les mesures de sécurité pour les courses, d'interdire les arrivées en descente avec sprint de groupe et des sanctions plus sévères pour ceux qui causent des accidents graves, même en sachant que les coureurs sont déjà systématiquement sanctionnés lorsqu'ils font des erreurs.

«Se tromper est humain, mais parfois cela peut avoir de graves conséquences. Les coureurs doivent être éduqués et nous sommes les premiers à demander des punitions exemplaires pour ceux qui font des erreurs, mais nous attendons le même professionnalisme de ceux qui organisent un événement et de ceux qui guident notre mouvement. Pour cette raison, j'attends une réponse et un engagement concret de l'UCI pour assurer un maximum de sécurité aux coureurs lors des compétitions».

IL CPA CHIEDE ALL’UCI DI FARE DI PIÙ PER LA SICUREZZA DEI CORRIDORI

Dopo la caduta che ha caratterizzato il finale della prima tappa del Tour de Pologne l’Associazione Mondiale dei Corridori ha chiesto all’Unione Ciclistica Internazionale di aprire un’inchiesta per appurare le responsabilità di chi non ha garantito la sicurezza degli atleti in gara. In attesa di una risposta, non ancora pervenuta, il sindacato guidato da Gianni Bugno ci tiene a precisare che il proprio delegato presente alle corse non ha il potere di far modificare un arrivo già approvato dalla Commissione tecnica e dall’UCI. Inoltre i controlli sulla conformità degli arrivi con quanto previsto dai regolamenti e dalle specificazioni per gli organizzatori sono compito dell’organizzazione e dell'UCI.  

«Il nostro delegato alle corse rappresenta il punto di incontro tra i corridori e l’organizzazione, è chiamato in causa per il protocollo condizioni climatiche estreme e può farsi portavoce dei partecipanti alla corsa ma non è il responsabile dei controlli sulla sicurezza. Questa non è una giustificazione, ma una precisazione doverosa visto le tante critiche che abbiamo ricevuto e le numerose falsità che sono state dette in questi giorni. Il CPA e i nostri delegati sono sempre in prima linea nella difesa dei corridori e nella ricerca di una maggiore sicurezza ma sono l’ultimo anello della catena nella prevenzione ai problemi che possono insorgere alle corse, non il primo. Mi chiedo, per esempio: perché le squadre non intervengono per evitare situazioni a rischio dal momento che vedono in anticipo i percorsi e che possono evitare di fare partire i loro “stipendiati” se ritengono che le condizioni di sicurezza non siano sufficienti? Inoltre l’Associazione dei gruppi sportivi, a differenza nostra, ha dei membri all’interno della Commissione Strada e può votare per cambiare i regolamenti sulla sicurezza. E dov’è l’UCI? Non possiamo più affidare la sicurezza degli atleti alla buona sorte o alla speranza che l’organizzatore agisca in modo corretto. Servono regole ferree e controlli ancora più severi. Siamo felici che Fabio Jakobsen si sia risvegliato, ma resta inaccettabile che in una gara World Tour si verifichino ancora incidenti come quello in cui è stato coinvolto e nel quale ha rischiato la vita. Il 5 agosto abbiamo perso tutti e tutti hanno una parte di responsabilità in quell'incidente. O si lavora finalmente tutti insieme, con una visione unica, o non cambierà mai nulla» spiega il presidente del CPA Gianni Bugno. «Quello che è successo a Katowice deve servire per trovare un punto di accordo tra UCI, AIGCP, CPA, AIOCC per fare qualcosa di più. Rimbalzarsi accuse a vicenda non cambia ciò che è successo e non servirà ad evitare che si ripeta in futuro».

Il team manager della Deceuninck Quick Step ha dichiarato che il CPA non sta facendo nulla per la sicurezza dei suoi associati. «Ho parlato con Patrick Lefevere al telefono e gli ho ricordato che da soli i corridori non possono stravolgere i regolamenti, che le squadre hanno un potere non indifferente e dovrebbero usarlo, a differenza di quanto fatto finora, per difendere i loro tesserati. A proposito delle transenne, come CPA chiediamo da anni che le barriere siano omologate e sicure, lo abbiamo ribadito anche nell’ultimo incontro del Technical and Regulation working group dell’UCI, ma finora i nostri appelli sono rimasti inascoltati. A chi ci dice che cambiare le norme impone dei costi maggiori agli organizzatori abbiamo sempre risposto che la vita degli atleti vale molto di più e che se una corsa non può essere organizzata in sicurezza, allora non va disputata. Esistono figure deputate da regolamento a valutare la sicurezza dei percorsi o le tipologie di arrivo, se non sono sufficienti o in grado di svolgere efficientemente il proprio lavoro dobbiamo rivalutarle» continua Bugno.

Prevenire è meglio che curare, per questo l’Associazione Mondiale dei Corridori nella lettera inviata alla Commissione Strada dell’UCI in data 6 agosto ha chiesto, oltre ad una normativa specifica e aggiornata sulle misure di sicurezza per le gare, di vietare gli arrivi di gruppo in discesa e pene più severe per chi causa incidenti gravi, pur sapendo che i corridori sono già sistematicamente sanzionati quando commettono degli errori.

«Errare è umano, ma a volte può avere gravi conseguenze. I corridori vanno educati e siamo i primi a chiedere punizioni esemplari per chi sbaglia, ma altrettanta professionalità la pretendiamo da chi organizza una manifestazione e da chi guida il nostro movimento. Per questo resto in attesa di una risposta e di un impegno concreto dell’UCI per garantire la massima sicurezza dei corridori durante le competizioni».




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